Si rien ne remplace un spectacle en temps réel, il est surprenant qu'une compagnie mette à disposition un clip aussi long pour le grand public. Voilà bien un effort de démocratisation de la culture que je tenais à saluer. L'osmose éphémère entre la Belle et la Bête, symbolisée par cette figure Pour plus d'informations sur Thierry Malandain: site du ballet de Biarritz clips sur numé
La Belle et la Bête, ce conte aux innombrables ressources symboliques, est le défi chorégraphique de Thierry Malandain. Sans se pencher sur toutes les interprétations possibles du conte, le chorégraphe y voit surtout un récit initiatique visant à résoudre la dualité de l'être: la Belle incarnant l'âme de l'être humain et la Bête sa force vitale et ses instincts. L'oeuvre cinématographique créée par Jean Cocteau en 1946 introduisait également la représentation des démons intérieurs de l'artiste à travers la double nature de la Bête. Thierry Malandain retranscrit cette notion « d'artiste blessé » dans le ballet. Sur des pages symphoniques de Piotr Ilitch Tchaïkovski, dans lesquelles le maître de l'harmonie « épanche son âme à la manière d'un poète lyrique », le ballet s'appuie notamment sur le système du théâtre dans le théâtre. La Belle et la Bête - Malandain Ballet Biarritz from Le Trait d'Union on Vimeo. Au répertoire • Sirènes • Marie-Antoinette • La Pastorale • Mozart à 2 • Beethoven 6 • Programme Stravinski La presse en parle "Si la chorégraphie, remarquablement adaptée à une musique qui lui sied comme un gant, regorge de variations d'une étonnante inventivité bien perceptibles par les balletomanes fervents de l'art du chorégraphe, c'est toutefois dans la scénographie que les trouvailles se révèlent les plus fascinantes, témoignant d'une maîtrise exceptionnelle de cet art.
Mais quand bien même ce sursis interviendrait et maintiendrait Thierry Malandain à son poste durant trois années supplémentaires, la question de l'avenir du Ballet de Biarritz, arraché à son fondateur, se poserait immanquablement. On ne change pas d'artiste comme de préfet Lui parti, qui le remplacerait? Qui saurait, à son image, maintenir une compagnie de 22 danseurs qui s'autofinance à 50% et ne perdure que grâce à son succès? Quelle continuité possible avec une autre direction artistique quand personne sur place ne semble la souhaiter? Comment Biarritz, petite ville de moins de 30. 000 habitants, voudrait-elle soutenir un centre chorégraphique national attribué à un artiste qui n'a pas son aval? Le problème de la succession ne devrait en fait se poser que le jour où Thierry Malandain donnerait des signes de lassitude, de stérilité. Car on ne change pas d'artiste comme on change de préfet ou de sous-préfet. Et l'on ne remplace pas sans risque majeur une équipe qui gagne. Raphaël de Gubernatis La suite après la publicité -50% la première année avec Google En choisissant ce parcours d'abonnement promotionnel, vous acceptez le dépôt d'un cookie d'analyse par Google.
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