Ainsi Parlait Zarathoustra – Des Mouches De La Place Publique – Qui Dixit

Oui, mon ami, tu es la mauvaise conscience de tes prochains: car ils ne sont pas dignes de toi. C'est pourquoi ils te haïssent et voudraient te sucer le sang. Tes prochains seront toujours des mouches venimeuses; ce qui est grand en toi — ceci même doit les rendre plus venimeux et toujours plus semblables à des mouches. Des mouches de la place publique.fr. Fuis, mon ami, fuis dans ta solitude, là-haut où souffle un vent rude et fort. Ce n'est pas ta destinée d'être un chasse-mouches. — Ainsi parlait Zarathoustra.

  1. Des mouches de la place publique.fr

Des Mouches De La Place Publique.Fr

La Fontaine nous enchante encore avec la fable du Coche et la Mouche ou celle du Lion et le Moucheron. Dans la première, il nous fait le récit de six forts chevaux tirant un coche sur un chemin montant, sablonneux, malaisé. Une mouche survient et, de l'attelage en peine, s'approche. Elle pique l'un, pique l'autre des chevaux, prétend les animer par son bourdonnement, va, vient, fait l'empressée et pense à tout moment qu'elle fait aller la machine. Elle s'assied sur le timon, sur le nez du cocher et, tel un sergent de bataille, s'attribue déjà la gloire de voir le char cheminer ou les gens marcher… Plus encore, dans la seconde, par la voix du lion, l'auguste fabuliste apostrophe d'emblée l'encombrant brachycère et le considère pour ce qu'il est: chétif insecte, excrément de la terre, va-t'en, lui dit-il. Des mouches de la place publique en. Or, le moucheron, vaniteux et leste à fantaisie déclare la guerre au lion et le réduit à peu de chose en peu de temps: le lion fait résonner sa queue à l'entour des flancs, et sa fureur extrême le fatigue, le voilà sur les dents… l'insecte se retire du combat avec gloire.

Tu n'es pas une pierre, mais déjà des gouttes nombreuses t'ont crevassé. Des gouttes nombreuses te fêleront et te briseront encore. Je te vois fatigué par les mouches venimeuses, je te vois déchiré et sanglant en maint endroit; et la fierté dédaigne même de se mettre en colère. Elles voudraient ton sang en toute innocence, leurs âmes anémiques réclament du sang — et elles piquent en toute innocence. Mais toi qui es profond, tu souffres trop profondément, même des petites blessures; et avant que tu ne sois guéri, leur ver venimeux aura passé sur ta main. Tu me sembles trop fier pour tuer ces gourmands. Mais prends garde que tu ne sois destiné à porter toute leur venimeuse injustice! Ils bourdonnent autour de toi, même avec leurs louanges: importunités, voilà leurs louanges. Ils veulent être près de ta peau et de ton sang. Ils te flattent comme on flatte un dieu ou un diable; ils pleurnichent devant toi, comme un dieu ou un diable. Qu'importe! « Des mouches sur la place publique » - medias-presse.info. Ce sont des flatteurs et des pleurards, rien de plus.

785cq.vip, 2024