Bailly-David_Autoportrait

Vanité au portrait ou Autoportrait avec symboles de Vanité ou encore Vanité, nature morte avec portrait d'un jeune peintre, est une peinture de David Bailly réalisée en 1651 qui mêle les genres du portrait et de la nature morte. Elle est conservée au Stedelijk Museum de Leyde aux Pays-Bas.

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De cet état de fait, réminiscences du maître David Bailly à l'aune des Vanités de Pieter ou Harmen van Steenwijck Artiste: David Bailly (1584 – 1657) Titre: Autoportrait avec symboles de vanité Date: 1651 Technique: Huile sur bois Dimension: 90x122cm Localisation: Stedelijk Museum, Leyde ( Pays Bas)

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Tout ceci est agencé pour que ce soit agréable aux yeux du spectateur. David bailly autoportrait avec symbols de vanité . En dernier élément qui justifie que ce soit une vanité: la présence du verre au reflet rouge sang semblable à un calice et à une boule d'encens, y figure aussi des livres, peut être la Bible, renvoyant directement à la condamnation des passions par la religion chrétienne. Ce tableau est une mise en scène, car se trouve dans le coin droit du tableau un rideau qui peut faire penser au rideau du théâtre, que l'on dégage lorsque la scène commence et que l'on ferme lorsque c'est fini. Avec ce rideau, le tableau tend de nouveau vers l'ambiguïté du présent et du passé: on dégage le rideau pour montrer ce qui va arriver dans un futur plutôt lointain pour un jeune homme, ou bien on le ferme pour exprimer le faite que la « partie est finie », c'est la fin de la représentation. Clémentine J.

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Les trois axes développés mettent en lumière le caractère diachronique des problématiques abordées. Les quatre premières communications nous proposent un aperçu des renouvellements pédagogiques qui s'opèrent entre la civilité humaniste et l'honnêteté mondaine. Les deux suivantes, dans une approche en partie générique, se penchent sur le rapport étroit qu'entretiennent, sous l'Ancien Régime, Belles Lettres et didactisme, visée rhétorique s'il en est. KART à voir: n°170 Vanité aux portraits (1651)David Bailly. Enfin, les trois dernières interrogent différentes formes possibles de la relation au maître, entre émulation, parodie et subversion. Fondamentalement dialectique, la relation maître élève vise à équilibrer l'asymétrie initiale voire à l'inverses (Serait-ce le cas pour les frères van Steenwijck? ), et cela n'échappe pas aux relations interpersonnelles. Malgré l'admiration qu'il suscite d'abord, l'éminent maître – et à plus forte raison le mauvais maître, n'est pas à l'abri d'une remise en cause par l'élève qui peut y trouver à la fois un vecteur de l'émancipation et une source de création.

Une catégorie originale On donne le nom de vanité à une catégorie particulière de la nature morte qui associe des symboles du temps, de la brièveté de la vie, de la mort, aux objets de l'activité humaine. Ce genre de représentation a des origines anciennes puisqu'on retrouve à Pompéi une mosaïque montrant un crâne entouré des attributs du mendiant et du roi, souligné d'une sentence: « La mort égalise tout. Analyse tableau "autoportrait symboles de vanités" - Commentaire d'oeuvre - Emma Ocitna. » Elle connaît son apogée en 1620-1630, notamment à Leyde, en Hollande, dans le milieu très calviniste de l'université, pour s'étendre ensuite à toute l'Europe de la Contre-Réforme. Elle est l'expression picturale de l'esprit baroque qui a marqué le XVII e siècle. On retrouve ce Memento mori – « Souviens-toi que tu vas mourir » – dans l'iconographie de saint Jérôme, méditant dans sa cellule entouré de livres, d'un sablier, d'une bougie et d'un crâne.

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