André Michel

« Je voulais un concept qui permette d'admirer le paysage dans toute sa splendeur, à travers la pièce d'art. » « Je suis devenu (…) peintre-sculpteur ethnographe, laissant le témoignage d'une manière de vivre qui n'existe malheureusement presque plus aujourd'hui. » – André Michel Une culture d'adoption Originaire du Sud de la France, et adopté par les Amérindiens, son peuple de cœur, l'artiste a fait le tour du Canada, où il exposait déjà ses œuvres en 1970. Tout comme la culture amérindienne, l'œuvre d'André Michel sacralise la nature jusqu'à en faire son essence première. L'artiste nous confie avoir consacré 50 ans à œuvrer pour mieux faire connaître les Autochtones d'ici et d'ailleurs. Fondateur des musées de Sept-Îles et de La Maison amérindienne à Mont-Saint-Hilaire, l'épicurien a vécu plusieurs mois en forêt avec les Innus et créé des liens très forts avec les communautés amérindiennes. André Michel nous parle d'une rencontre déterminante dans sa vie, celle de Jean-Marie Mckenzie, un chasseur, trappeur, joueur de tambour et chanteur.

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André Michel est d'origine française; il a adopté la cause autochtone dès les années 1970. On peut attester que son amour des gens des Premières Nations est sincère. Depuis cette position, il offre un regard nuancé sur ces itinérants pas tout à fait comme les autres. Un regard qui comprend que leur nomadisme possède un lien d'ancrage, un ailleurs significatif. C'est donc ce regard aimant, associé à l'intimité que prodigue le temps passé à dessiner un modèle, que propose l'artiste. Comme le proclame Guy Sioui-Durand, tous les types de rapprochements portent l'espoir qu'un jour il y aura adaptation, mais « adaptation sans assimilation »

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Tel pourrait être le titre de la première exposition de 2021 que présente le musée La Maison amérindienne, qui fête son 20 ième anniversaire, après plusieurs mois de confinement. En effet, à la demande du conseil d'administration, le peintre ethnographe, André Michel, fondateur de l'institution, qui depuis 50 ans cette année travaille à mieux faire connaitre les Autochtones, est allé fouiller dans sa « réserve » d'œuvres d'art personnelle. Une sorte de chambre forte dans l'ancien manège militaire qui abrite son atelier, pour trouver des dessins croqués sur le vif de l'époque où il partageait la vie des Innus en forêt. Ce qu'il a fait durant 15 ans, plusieurs mois par année, sur les 18 ans qu'il a vécu à Sept-Îles. Eux chassaient et pêchaient, lui les dessinait. André Michel a fait au cours de ces années plusieurs centaines de dessins, au crayon, à l'encre de chine ou à la sanguine. Beaucoup ont été acquis lors de ses expositions à travers le monde, par des collectionneurs ou des musées comme témoignage d'un mode de vie traditionnel qui est en train de s'estomper.

Ainsi, au fil des pages par un entrelacs de 200 photographies, de 25 biographies et d'une quarantaine de témoignages de personnages qui ont façonné la région par leur vie et leur œuvre, La Vallée-du-Richelieu, permet de faire comprendre aux lecteurs d'où provient le pouvoir attractif de cette région qui charme et captive ceux qui y vivent ou ne font que s'y aventurer. Éditeur: GID Année: 2005 Nb pages: 191 Prix: 49, 95 $ Le Peintre et l'Amérindien Ce roman biographique de Michel Noël, plein d'émotions et de non-dits, est inspiré du chemin de vie d'André Michel, le peintre des Amérindiens, avec des personnages attachants et pittoresques qui ont peuplé la vie du métissé culturel qu'il est devenu à force de partager la vie des Innus dans le bois. L'auteur a su glaner des anecdotes savoureuses dans le vécu du peintre afin de permettre au lecteur de vivre une aventure et d'apprécier une amitié peu commune, avec Jean-Marie McKenzie, l'Innu chasseur et pêcheur de la Côte-Nord. Ces deux êtres d'horizons différents et pourtant si semblables, qui ont partagé pendant plusieurs années les mêmes joies, les mêmes peines, les mêmes dangers, ne vous laisseront pas indifférents.

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