Séjour De Rupture Protection De Lenfance

Dans les différents arrêtés d'agrément, son cabinet a donc inséré « un article qui précise que le service assure l'organisation de la prise en charge rupture pour les garçons et filles de 15 à 18 ans étant essentiellement poursuivis pour des FQI ou, exceptionnellement, étant en grande difficulté. » Et les jeunes radicalisés? Barayole - Séjours de rupture. Cette prise en charge particulière, sous la forme d'un séjour à l'étranger afin de créer une rupture totale entre le jeune et son environnement, pose également la question des jeunes radicalisés. En septembre, interrogé à ce sujet, Rachid Madrane avait répondu à André du Bus « Théoriquement, il est déjà possible d'envoyer en séjour de rupture des jeunes radicalisés. […] Pour être tout à fait sincère, la réflexion est encore à l'état embryonnaire pour l'instant. […] on parle en effet de radicalisés […] Par ailleurs, comme il est question de séjours de rupture, il faut des accords d'autres pays. » Ce mardi, le ministre n'a pas pu donner beaucoup plus d'éléments de réponse au Député, précisant qu'il fallait néanmoins « reconnaitre l'existence de sérieux écueils à imaginer des séjours de rupture à l'étranger pour des jeunes radicalisés islamistes potentiellement violents, dans des pays qui connaissent eux-mêmes des difficultés importantes de ce type.

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» Qu'en pense le terrain? En ce qui concerne les échos du terrain sur le dispositif, il semblerait que la pression mise sur « la guérison » du jeune est trop importante, ce qui entraverait les résultats d'une mesure bien pensée et mise en pratique. Egalement pointé du doigt: la volonté de « punir » le jeune, plutôt que de l'aider à se réinsérer. Séjour de rupture protection de l'enfance. D'après une psychologue travaillant le secteur « De base, il me semble que le séjour de rupture est rarement activé comme alternative à l'IPPJ: ce sont des pistes qu'on soumet parfois, mais elles ne sont pas toujours saisies. Dans l'esprit collectif, l'IPPJ est une mesure punitive, tandis que le séjour de rupture à davantage une connotation de "chance". Or, dans la problématique délinquante, la société (je ne parle donc pas de la logique protectionnelle) attend davantage une réponse du premier type. Un séjour de rupture, ça demande un certain engagement de la part du jeune, une présence assidue à des rendez-vous préparatoires... Bref, il faut le vouloir!

Ce n'est certainement pas l'attrait du salaire! Ni la valorisation sociétale, puisque, au-delà de la mécompréhension de nos missions, c'est bien souvent un pointage qui est réalisé quand, pour des raisons de dégradation des conditions de vie de mineurs, le sujet est amené sur la sphère médiatique. Non, ce qui nous rassemble, c'est une volonté quelque peu naïve et utopique d'aider les mineurs dont la mise en danger est avérée (conflits parentaux, précarité, difficultés d'hygiène, de soin, déscolarisation, violences intrafamiliales, physiques, sexuelles, psychologiques, etc. ). Séjour de rupture protection de l'enfance en danger. Le panel des mises en danger est varié, diversifié, nous ne manquerons jamais de nous étonner de la « créativité » des situations que les mineurs sont amenés à vivre. Un manque important de moyens La base? Etre là pour l'enfant, essuyer les oppositions et résistances familiales face aux mesures contraintes, assister à des situations parfois navrantes, souvent attristantes. Nos missions? Faire diminuer le danger par tous les moyens à notre disposition.

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Si la majorité des gens affirment qu'ils feraient tout pour leurs enfants, que fait la société française pour les siens? Il est indispensable, urgent, que des moyens soient donnés, tant humains que financiers, pour que le secteur social et médico-social soit désengorgé. Il faut que la protection de nos enfants devienne une réelle préoccupation nationale, une priorité publique, sociétale, que cela soit inscrit avec force dans les volontés politiques, tel que le président l'a affirmé lors du débat du 20 avril 2022. Il faut revaloriser ces métiers de l'humain, mis en péril par la perte de sens, de motivation, de moyens d'exercer. Il faut que les professionnels ne soient plus dans une obligation de bricolage de pseudo-solutions palliatives et non plus protectrices. Séjour de rupture protection de l'enfance l enfance belgique. Il faut développer, dans les déserts ruraux, des dispositifs de prise en charge répondant aux besoins des mineurs. Espérons pouvoir un jour répondre à la question fatidique « Mais que faites-vous, les services sociaux? » autre chose que « Ce qu'on peut »?

» Et de conclure: « J'ai déjà travaillé avec des jeunes qui l'ont fait, et je dois dire que je suis assez sceptique sur le résultat que ça donne. Non pas que ces projets soient mal construits (bien au contraire! ), mais j'ai souvent eu l'impression qu'on y mettait beaucoup d'attentes (changement radical du jeune, arrêt de la délinquance, changement de réseau etc. ) Et que celles-ci étaient du coup, peu rencontrées... Les séjours de rupture sont-ils une réelle alternative à l'IPPJ ?. » Par ailleurs, le Député cdH a demandé que soit fait un exposé complet du dispositif, ainsi que soient expliqués clairement le contexte et les facteurs qui contribuent ou non à la réelle réintégration sociale du jeune. La rédaction

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Question n° 35493 publiée le 12/01/2021 Mme Amélia Lakrafi attire l'attention de M. Encadrement des séjours de rupture | Amélia LAKRAFI. le secrétaire d'État auprès du ministre des solidarités et de la santé, chargé de l'enfance et des familles, sur les conditions de contrôle et d'encadrement des séjours de rupture organisés par les départements au titre de l'aide sociale à l'enfance à destination d'adolescents en très grande difficulté. Ces séjours de rupture, dont l'organisation est, pour l'essentiel, confiée par les collectivités concernées à des partenaires associatifs, peuvent se dérouler dans un pays étranger. Cette pratique a même eu tendance à prendre de l'ampleur au cours de ces dernières années, avec des résultats unanimement reconnus sur l'insertion des jeunes qui y participent. Toutefois, certaines dérives sont malheureusement ponctuellement à déplorer, comme elle a pu le constater dans l'un des pays de sa circonscription où des séjours de cette nature sont régulièrement organisés pour le compte de plusieurs départements français par une antenne associative locale.

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