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À Londres, le Financial Times évoque une « ville désertée », où chaque jour ressemble à un dimanche. Pourquoi? Rats des villes et rats des champs Est-ce la revanche de la campagne, où, comme dans la fable, le rat des villes, inquiet de la vie urbaine, se réfugie chez son ami, le rat des champs? Est-ce un phénomène durable: renversement inattendu de l'exode rural en exode urbain, ou bien est-ce un simple hoquet de l'histoire, fruit de circonstances éphémères? Bien sûr, nous pensons tous à cette singulière période de pandémie avec son cortège de confinements, de gestes barrières et de contraintes cumulées qui bouleverse nos vies depuis deux ans. Pour bien comprendre un événement, on dit qu'il faut savoir en analyser les causalités. Elles sont de trois ordres: les mouvements de fond qui s'inscrivent dans le temps long, les signaux faibles qui annoncent en sourdine un changement, et les événements subits qui provoquent une rupture dans l'ordre des choses. Est-ce la revanche de la campagne?

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Ici un paysage en madiranais Archives Jean-Philippe Gionnet Pour les mouvements de fond, la statistique nous est utile. Elle nous indique que le phénomène d'exode urbain n'est pas si nouveau que ça. L'exode urbain aurait déjà démarré… Il y a plus de 40 ans! Depuis les années 70 les soldes migratoires vers les territoires ruraux sont positifs. Au début, cela s'est fait par un développement résidentiel diffus dans les campagnes autour des agglomérations: le « contre-exode des rurbains ». Ajoutez à cela des installations progressives dans des lieux plus éloignés et vous obtenez une majorité de communes dites rurales en croissance démographique: jusqu'à 70% au milieu des années 2000. Le monde d'avant Pour les signaux faibles, la presse nous renseigne. Les représentations de la géographie sociale française se sont progressivement inversées. Quand, il y a trois ans à peine, les journalistes s'intéressaient au sort des régions ou de la « campagne », c'était généralement en des termes misérabilistes, pour évoquer les « gilets jaunes », le vote Rassemblement national, la pénurie d'emplois, la fermeture des petits commerces, la disparition des gares, le prix du carburant, la monotonie des zones pavillonnaires, l'absence de services publics, la rareté des transports collectifs… Ces problèmes ont disparu des médias.

VOLLEY. Six joueurs de l'équipe nationale cubaine, dont Ihosvany Hernandez et Angel Dennis, se sont réfugiés en Italie au terme d'un tournoi en Belgique, la semaine dernière. Hernandez, qui a évolué dans l'équipe de Rome, championne nationale en 2000, et quatre autres joueurs sont arrivés samedi dans la capitale italienne. Jeudi dernier, Dennis, 26 ans, ancienne star de Palerme, les avait précédés en rejoignant Ravenne. «Notre départ n'a pas de motifs politiques, a déclaré Ihosvany Hernandez. Nous n'avons pas de problèmes avec le gouvernement cubain ni avec la fédération de notre pays. Nous voulons cependant nous mettre en valeur dans un championnat plus compétitif et plus spectaculaire», a-t-il souligné, précisant que lui et ses coéquipiers n'avaient pas l'intention de demander l'asile politique, à moins que Cuba leur interdise expressément de jouer à l'étranger, comme c'est le cas depuis que Cuba a raté les Jeux olympiques de Sydney en ne terminant que sixième.

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